Depuis l'enfance, Lilou voue une admiration sans bornes
à son père. Elle ne lui trouve aucun défaut.
Depuis que la mère de Lilou est hospitalisée, le duo
père/fille est plus soudé que jamais. A la demande
de son père, Lilou rentre aussitôt après le lycée
chaque soir. C'est lui aussi qui lui a conseillé, pour
son bien, de cesser de se rendre à l'hôpital : à quoi
bon consacrer trop de temps à cette mère fragile ?
Avec tact, les amis de Lilou, qui s'inquiètent pour
elle, vont l'aider à appréhender qui est réellement
ce père envoûtant, sûr de lui et omniprésent.

Mon avis : 

J'ai aimé et détesté à la fois.
Aimé parce que le sujet est rarement exploité en roman. Un père manipulateur, narcissique, pervers. Lilou est sous l'emprise depuis toujours, i la fait en sorte qu'elle s'éloigne de sa mère et se rapproche de lui, jusqu'à lui vouer limite un culte. Mais elle finit par se poser des questions, douter, beaucoup, surtout d'elle à cause des phrases malsaines que lui lance souvent son père, puis de lui, lorsqu'elle découvre différents éléments. C'est grâce à sa tante, la soeur de sa défunte mère, qu'elle va réussir à sortir du cercle vicieux, de son emprise, découvrir son passé d'une manière différente, avec les yeux de sa mère, se souvenir, penser à elle, et entamer une thérapie qui va lui permettre de commencer à vivre. J'ai beaucoup détesté les passages où son père la manipule, la blesse verbalement, nous on sait, mais pas elle, et ça m'énervait. Mais on comprend pourquoi elle ne se doute de rien, et préfère penser qu'elle est une mauvaise fille...